Voici ce que nous avions prévu au départ. Un peu plus de 208 km en autonomie, en commençant par le GR9 de Grenoble à Léoncel, puis une partie du GR93 jusqu’à la cabane de Pré Peyret, pour enfin rejoindre Grenoble par le GR91. Mais finalement, nous avons fait autrement …
Jour 1 – De Grenoble à l’intersection de la Croisette – 14,5 km
Ayant loupé le train de 7h14 nous arrivons à Grenoble, avec 1h de retard, à 9h38. Nous traversons la gare et longeons la voie de tram. Nous essayons de trouver une boulangerie sans succès. Tant pis, pas de sandwich pour midi. Nous nous arrêtons dans un champs ombragé pour le pique-nique. Nous profitons de la fontaine pour remplir nos camel-back. Nous reprenons notre chemin pour aller à Saint-Nazaire du M. en passant au large des 3 pucelles. Et là, surprise ! Un bar ouvert le dimanche après-midi ! Un coca bien frais et c’est reparti, sans oublier de prendre 2 petites pizzas pour le soir et de remplir les camel-back.
Là, ça se complique… Le chemin devient presque une falaise. 1h pour 2 km, c’est pour dire ! Les bâtons sont les bienvenus même s’il y a une rampe à certains endroits. En tout cas, ça chauffe les genoux.
Nous voilà arrivés à Engin, il est 17h. Nous avions prévu de dormir sur le plateau de Sarnin mais les panneaux indiquent 1h10 et on en a plein les pattes. Nous nous lançons quand même, de toute façon on ne peut pas planter la tente sur du goudron !
À l’intersection de la Croisette nous n’arrivons plus à mettre un pied devant l’autre. Le GRP « Tour des 4 montagnes » qui arrive par notre droite est assez plat et enherbé pour planter la tente. Qu’à cela ne tienne, nous dormirons ici !
Jour 2 – De l’intersection de la Croisette à la cabane de Nave – 15 km
Une petite montée de bon matin, ça réveille ! En allant jusqu’au hameau de Sornin, il est possible de faire le plein d’eau. On me dit qu’elle est potable, alors nous remplissons tout !
À midi nous profitons des tables de du téléski de la Quoi pour manger. Déjà, ça se rafraîchit. Pas très chaud non plus le long des falaises. On aurait dû avoir une super vue mais, manque de chance, on a la tête dans les nuages et on ne voit que du blanc… Tant pis, on se rabat sur les framboises. Des milliers de framboisiers tout le long du chemin ! Chéri, ce petit gourmand, a du mal à avancer tellement qu’il y en a !
Ce soir nous dormons à la cabane de Nave. Nous espérons y trouver un point d’eau, mais il n’y en a pas. Il faudra en trouver demain car nous n’en avons plus beaucoup. Mais bon, on peut faire un petit feu de camp pour se réchauffer. On mange près du feu, et on va se coucher avec l’odeur de la fumée dans le nez.
Jour 3 – De la cabane de Nave à Autrans – 5,5 km
Nous n’avons pas trouvé d’eau ce matin, alors Chéri prend direction « La source » pendant que je garde les sacs. La montée qui suit nous réveille bien. Il faut dire qu’on s’est levé à 6h30 et qu’on a mis moins de temps que d’habitude car nous n’avions pas pas besoin de replier la tente. Le temps s’est dégagé et nous avons une super vue sur la vallée. Quelques photos, et c’est reparti !
Nous sommes parti tôt pour rattraper notre retard mais c’est mal parti: il y a encore plein de framboises, nous sommes donc obligés de nous arrêter à chaque pied…
Mais quelques kilomètres plus loin notre randonnées prend une toute autre direction: Chéri se tord la cheville à 1h d’Autrans. Nous décidons de faire un détour par là bas, et de voir ce que ça donne après manger. C’est une petite entorse mais faire encore 150 km avec 15 kg sur le dos n’est pas réaliste.
Pour finir sur une note positive nous attendons le bus à la crêperie, puis nous retournons à Grenoble où nous prenons le train pour Lyon.
Bilan de cette rando
35 km en 2 jours et demi, 3 km de dénivelé, un bon remplissage de ventre, des supers paysages pour ce qu’on a pu voire. Et un projet de rando pour des futures vacances.
A noter tout de même que la prochaine fois nous commencerons directement à Saint Nizier car la première partie, en ville, n’a pas trop d’intérêt.